Tout savoir sur le concept de l’éco-print végétal
L’éco-print, un concept innovant
L’éco-print trouve sa source lorsqu’India Flint, teinturière australienne, fait la découverte de l’impression naturelle en composant de véritables tableaux d’ombres végétales, élaborés à partir d’éléments de la nature ramassés au cours de ses balades.
Ainsi, il est possible de retrouver une grande variété de plantes, de fleurs, d’écorces, voire de baies, que l’artiste vient déposer, avec minutie, sur un tissu. Après avoir choisi la disposition souhaitée, elle enroule l’ensemble et l’attache autour d’une branche, pour que ce soit bien ficelé, afin de ne pas bouger lors de la cuisson à la vapeur.
La magie opère et laisse entrevoir un design surprenant, pouvant rappeler la douceur de l’aquarelle, le contraste du sépia, ou bien simplement l’aspect atypique de l’encre de Chine, estompée sur les bords.
Ce concept permet de refléter la beauté de la végétation locale, de pouvoir conserver des souvenirs d’un lieu que l’on affectionne tout particulièrement, de manière durable… alors cela aiguise votre curiosité ?
Pourquoi pratiquer l’éco-print ?
Cette technique gagne à être mise en lumière, puisqu’en plus d’être très économe et 100 % naturelle, elle permet de faire parler sa créativité en créant des designs uniques, sur tissu ou bien même sur papier.
Alternative très écologique, l’éco-print peut être considéré comme une nouvelle forme de recyclage, car il offre l’opportunité de donner une seconde vie et un tout autre charme à des vêtements usagés, conçus à partir de fibres naturelles, que l’on est lassé de porter.
Vous pouvez également réaliser l’éco-impression sur papier, pour agrémenter un journal, dans le style du scrapbooking, ou même concevoir vous-même de jolies cartes postales uniques et authentiques, faites sur-mesure.
Vous serez étonnés du vaste champ des possibilités que permet l’éco-print, et de la grande finesse des silhouettes végétales, pouvant décorer et sublimer vos vêtements comme votre intérieur !
Le matériel nécessaire pour une impression végétale
Vous verrez qu’il n’y a rien de plus simple que l’éco-print, c’est une activité et un passe-temps à moindre coût qui demande juste patience et une imagination débordante.
Elle nécessite peu de matériels, et le plus simple, c’est d’ouvrir grands les yeux pour repérer les plus jolies feuilles tombées, de belles plantes, et autres baies, tout en veillant au respect de l’environnement et à ne pas prélever d’espèces rares et protégées.
Rien ne vaut une bonne collecte, afin de ramasser le plus de plantes sèches ou fraîches, divers types de fleurs, et si vous avez la chance d’avoir un jardin ou bien même de profiter d’une balade en bord de mer, dans la forêt, ou bien même au parc, c’est le moment d’allier l’utile à l’agréable.
À vous de choisir, entre du tissu, du cuir, ou bien du papier, c’est à vous de tester, pour savoir avec quelle matière vous êtes le plus à l’aise, et celle qui donnera le meilleur résultat. Il faut allier cela, à ce que l’on appelle un “mordant”, cette étape vise à fixer le pigment, et pour cela, du vinaigre, des vieux clous, ou du citron, seront vos meilleurs alliés.
Ce sont les plantes elles-mêmes qui déterminent les coloris qui apparaîtront, car chacun des végétaux possède sa palette de couleurs qui lui est propre ! Grand suspens pour connaître le rendu final !
Les grandes étapes pour un éco-print réussi
Pour obtenir un éco-print esthétique et design, il faut commencer par bien humidifier le tissu, et disposer selon vos préférences, les plantes et autres végétaux que vous souhaitez utiliser.
Survient alors le moment du pliage, où nous vous conseillons, par la suite, de marteler si besoin pour s’assurer que les empreintes et les silhouettes des plantes soient bien accentuées.
Lorsque vous êtes à cette étape, il faut ensuite rouler sur lui-même le tissu, avec ce qu’il contient pour obtenir une forme cylindrique, qui sera par la suite ficelée.
Concernant la cuisson et le temps de prise, vous avez le choix d’opter pour une cuisson vapeur, ou simplement en faisant bouillir l’ensemble, dans une grande casserole.
L’astuce pour que les plantes s’imprègnent du tissu, réside dans le fait de les laisser tremper, sans enlever le pliage et le ficelage dans un bain de vieux clous, par exemple, associés à du vinaigre blanc, pour que la réaction chimique puisse avoir lieu. Cela s’appelle l’étape du mordançage, comme évoqué précédemment.
Et maintenant, il n’y a plus qu’à faire preuve de patience, et laisser reposer quelques jours la préparation, le temps que les empreintes se figent. Vous n’aurez plus qu’à rincer, laisser sécher et le tour est joué !
Alors, tenté par l’expérience de l’éco-print ?