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29 juillet 2021, par Charles

Le coton biologique

Qu’est-ce que c’est ? 

  • Son origine 

Pour comprendre les grands enjeux du coton biologique, il faut avant tout revenir aux problématiques engendrées par le coton vierge, l’un des marchés les plus répandus et les plus polluants du monde entier. En effet, la culture du coton est grandement sollicitée puisque l’on retrouve du coton dans une grande majorité de nos vêtements. Cependant, pour aboutir à un coton de qualité, il faut passer par des étapes peu éthiques et écologiques. De plus, sa culture représente environ 25 % des produits chimiques et des insecticides utilisés sur la planète. 

La fast-fashion est ici inextricablement mêlée à la surproduction du coton, puisqu’en faisant la promotion d’une consommation rapide, les cultures de coton doivent s’accélérer également et se démultiplier. Surproduire revient donc à surconsommer, et inversement, c’est un véritable cercle vicieux. 

Mais il ne faut pas généraliser le coton dans sa globalité, car il existe 2 manières de le cultiver en fonction des modes d’agriculture. En effet, entre une méthode conventionnelle et une méthode biologique, la différence réside dans l’impact environnemental. Et il ne va pas sans dire que c’est le coton biologique qui l’emporte avec un procédé écologique et éthique.

 

  • Son processus et ses propriétés

Afin d’être en adéquation avec la planète et ses habitants, le coton biologique doit suivre un processus bien particulier, de la semence de la graine à la récolte de la fleur de coton. En effet, il ne doit contenir ni insecticide, ni pesticide, ni engrais chimique, et encore moins d’OGM. Pour y remédier, les agriculteurs doivent alors privilégier des compléments naturels qui garantissent de ne pas nuire aux écosystèmes et aux sols, et de ne pas non plus être nocifs pour les travailleurs qui agissent sur la chaîne de production. 

En économisant une quantité conséquente d’eau, la culture de coton bio marque sa distinction. En effet, il faut environ 2500 litres d’eau pour confectionner un simple t-shirt en coton, à savoir l’équivalent d’une soixantaine de douches, si ce n’est plus. Concernant la culture du coton bio, elle s’avère être plus économique et moins gourmande car les sols biologiques ont tendance à plus facilement retenir l’humidité grâce à leur nature organique. Ainsi, pas besoin d’irrigations superflues extérieures, l’eau naturelle de pluie fait parfaitement l’affaire. D’ordinaire, il est nécessaire de diluer les polluants utilisés dans la culture du coton avec de l’eau, mais ce n’est absolument pas le cas du coton biologique qui n’en requiert pas l’utilité. 

En polluant moins grâce à la suppression des pesticides et autres produits chimiques, cela permet de prendre soin des ouvriers et des habitants se situant à proximité des cultures. En prenant soin de vos terres, vous prenez également soin de vous en retour. Doté d’une grande durabilité, le coton biologique comporte des fibres plus solides, davantage préservées, n’étant pas altérées par les traitements chimiques.  

Le coton biologique : comment le distinguer ? 

Pour reconnaître et distinguer le coton biologique du coton vierge, les labellisations peuvent vous être d’une grande aide. Pour pouvoir vous fier et vous garantir l’authenticité des fibres de coton bio, certains labels de certification nationale se donnent la mission de contrôler et gérer cette appellation biologique. Mais attention, les critères varient et diffèrent selon le label, ainsi certains se focalisent sur la manière dont il a été cultivé, d’autres peuvent certifier le produit fini en prenant en compte l’intégralité du processus de fabrication, quand d’autres encore attribuent la certification à la marque. 

Un des labels auquel vous pouvez vous fier est le label GOTS, qui garantit pleinement les textiles en coton biologique, en considérant de A à Z , la chaîne de fabrication. Pour qu’un produit puisse porter la mention “bio”, il faut que le produit textile comporte environ 95 % de fibres biologiques certifiées. Tandis que la mention “composé de fibres biologiques” concerne plutôt les pièces vestimentaires qui contiennent au minimum 70 % de fibres écologiques certifiées. Ainsi, pour qu’un produit porte la mention GOTS, il doit avoir été conçu dans le respect et la dignité humaine, en se basant sur les conventions de l’OIT.