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30 juillet 2021, par Charles

Le Cupro

Qu’est-ce que c’est ? 

Encore méconnue du grand public, la matière Cupro demeure encore mystérieuse puisque l’on en parle peu. Pourtant, c’est assez étonnant, car elle est malgré tout présente depuis plusieurs années dans nos placards, de manière discrète. En effet, généralement intégrée par des touches minimes, il faut malgré tout savoir distinguer le positif du négatif. 

Cette fibre est totalement artificielle et est obtenue par un simple traitement chimique basé sur de la cellulose provenant du Linter de coton. Pour obtenir un Cupro de qualité, il faut traiter d’une manière bien précise le Linter, étant initialement un déchet et un détritus issu de l’industrie textile. On le retrouve d’ailleurs sous la forme de petites graines se trouvant au sein des boules de coton, ne pouvant être tissées sous cet état.

Ainsi, cela explique pourquoi de nombreux fabricants préfèrent la jeter plutôt que de s’en servir. Cependant, il suffit d’un simple traitement chimique, pour que le Linter prenne la forme d’une fibre exploitable. En effet, il est dissous dans une solution de cuprammonium, un mélange de cuivre et d’ammonium, avant d’être filé en fibres. Pour mieux comprendre, il s’agit donc d’une matière tissée à partir d’une fibre végétale, avant d’être transformée radicalement dans un bain de produit chimique. Avant tout eco-friendly, le Cupro est donc conçu à partir de déchets de coton, ce qui ne peut qu’être positif pour la planète, puisque l’on exploite la plante dans son intégralité sans faire le moindre gaspillage. 

Le Cupro : une alternative écologique 

Afin que vous puissiez visualiser la différence entre les fibres synthétiques et artificielles, il ne faut pas oublier que les fibres synthétiques sont issues de dérivés de pétrole et ne sont donc absolument pas éco-responsables. Contrairement aux fibres artificielles, qui marquent leur distinction en étant conçues à partir de matières naturelles et végétales. Cependant, il faut bien entendu faire la différence entre chacune d’entre elles, car toutes ne possèdent pas le même degré écologique. 

Comme nous l’avons vu précédemment, le Linter de coton à l’origine du Cupro, est habituellement considéré comme inutilisable et finit donc la poubelle. Mais grâce au Cupro, cela permet d’en trouver un usage et d’optimiser la production, surtout lorsque l’on prend connaissance du véritable impact écologique de la culture de coton. 

Si vous souhaitez être sûr et certain que le Cupro dont vous faites usage est éco-responsable, il faut avant tout vérifier que les teintures utilisées pour teinter la matière le soit tout autant. Par ailleurs, si vous êtes un ami des bêtes, vous serez heureux de savoir que cette matière révolutionnaire viendra compenser les dérives de la production de soie, concernant la souffrance animale. En ayant des propriétés similaires, cela évite pourtant la moindre exploitation du ver à soie, cet animal étant au service de la mode depuis des années. Légèrement plus brillant, le Cupro propose un aspect se rapprochant de la soie, sans pour autant intégrer les points négatifs. 

 

Choisir un produit Cupro de qualité 

Dans un premier temps, pour vous assurer l’obtention d’un textile Cupro de qualité, il ne faut pas hésiter à vous fier aux labels, tels qu’Oeko-tex, garantissant un processus non-toxique qui n’est pas dangereux pour l’environnement et ses habitants. Il est possible de vous fier aussi à la certification GRS qui s’engage également à contrôler et à vérifier que les matières utilisées soient bien recyclées. 

Pour reconnaître un tissu Cupro, vous pouvez vous fier à la texture fluide, légèrement soyeuse voire un peu satinée. N’hésitez pas à passer le cap, car vous serez étonné de sa capacité d’absorption et son aspect chic et élégant.